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Christian MARIA
romancier



ARL

Agence Régionale du Livre


prix
Nice en mai 2004 au palais Lascaris, remise
du Prix de Littérature
des Traditions niçoises


Prix de Vaugelas
Meximieux le 23 mars 2012, remise du prix de
littérature Claude Favre de Vaugelas



Prix des Ecrins
L'Argentière-La Bessée, le 5 août 2019
 remise du prix lde littérature
 des Ecrins par Pascal Desmaison



prix
Montpellier le 6 juin 2010, remise du prix de
littérature des Arts et Lettres de France

 Rencontres internationales de Montpellier 2010




prix de Vaugelas
Les Rencontres Vaugelas 2012



FLN
Christian MARIA au stand de la librairie
Quartier Latin - Festival du Livre de Nice 2016
en pleine crise de narcissisme...


Christian MARIA
Christian MARIA  au Festival du Livre de Nice  (photographie Monica Cillario)



figurant
CLANS le 16 juillet 2017. L'auteur engagé comme figurant par la compagnie Les-mots-en-Scène
pour une représentation de
 L'Allée des Grimaldi




Bib.Romain Gary
Nice le 31 mars 2021, bibliothèque partimoniale Romain Gary . L'auteur lors de l'enregistrement de la conférence Le siège Franco-Ottoman de Nice en 1543



Blois2021
Les Rendez-vous de l'Histoire
BLOIS octobre 2021





la presse



biographie


     Né à Nice, il passe son enfance entre la place Garibaldi, la colline du château et les quais du port. Diplômé de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan, il est reçu au concours d'Agrégation en Génie Mécanique et fait une carrière dans l'enseignement supérieur. Il participe à la formation de plus de trente promotions d'ingénieurs, développe des actions de formation professionnelle en entreprise, de formation de formateur et de partenariats européens avec la Grèce (C.C.I d'Athènes) et l'Italie (Région du Trentino-Alto-Adige, Région du Val d'Aoste). Il enseigne à Nice au lycée Les Eucalyptus où il poursuit une carrière de professeur de Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles jusqu'en 2009.  Il est l'auteur de deux ouvrages universitaires :
          - La Qualité des Produits Industriels (éditions DUNOD),
          - Europe de la Qualité-Qualité de l'Europe (L.J.R Aosta).
      Amateur d'art et d'histoire régionale, il communique, avec son travail d'écriture, la matière qui nourrit ses loisirs. Il revisite le terreau culturel du comté de Nice, de la Provence et des Etats de Savoie. Son premier roman, LA PALA, reçoit le Prix de littérature des Traditions niçoises en 2004. Son troisième roman, ROUTE PAGARINE, reçoit en 2009 le Prix de littérature des Ecrins René Desmaison ; LE TESTAMENT DE CANAVESIO reçoit en 2010 le deuxième prix des Arts et Lettres de France. Il anime durant l’année scolaire 2009-2010 un atelier d’écriture au lycée Honoré d’Estienne d’Orves sur la thématique du rattachement du comté de Nice à la France. Il publie, aux éditions Baie des Anges, des recueils de nouvelles bilingues avec la collaboration du professeur de langue occitane Jean-Philippe Fighiera. Le roman L'AVOCAT DES GUEUX, reçoit le 24 mars 2012 le prix de littérature Claude Favre de Vaugelas et le roman LA FELONIE DES GRIMALDI est distingué, le 24 juin 2012, par le Grand Prix du Concours du Monde Francophone. Il participe en 2013 à un recueil de nouvelles édité par les éditions AMJELE au bénéfice de la Fondation LENVAL. Le Conseil Départemental des Alpes Maritimes réalise, en 2014, une adaptation théâtrale de la nouvelle intitulée LA MONTRE DU DIABLE BLEU et la metteuse en scène Christine Bernard fait une adaptation théâtrale du roman LA FELONIE DES GRIMALDI qui est jouée, de 2015 à 2017, dans les Alpes Maritimes par la compagnie Les Mots en Scène Il édite son premier livre d'art, LA MUSIQUE DES ANGES, en 2018 aux éditions Entreprendre-Elix en collaboration avec le photographe Marc Tanzi. Son deuxième roman historique L'AMOUR INTERDIT reçoit le prix des Arts et Lettres de France en 2019. Les éditions Entreprendre-Elix, en 2020, éditent en format maxi-poche la saga de ses polars historiques à travers le XVIe siècle. Le neuvième et dernier opus de la saga, LE DERNIER REMPART DES SAVOIE, est édité en mars 2021. En mai 2021, il fait une lecture d'auteur, par visio-conférence, avec le centre culturel Franco-Allemand de la ville de Nuremberg. Il publie en décembre 2022 une novella sous le titre LES COEURS PURS. Cette novella a fait l'objet d'une "lecture en jeu" par la compagnie Hidraïssa le 3 juin 2023 au théâtre Francis GAG (Nice).



Fédération
Le stand de la Fédération des Associations
 du comté de Nice en mai 2013


Debesson
L'auteur et Pierre Debesson au festival
du polar Corse et Méditerranéen en juillet 2011



Maison Francine GAG
L'auteur en compagnie de Fernand Gasiglia et  Robert Oberti
Nice - journée de  la Maison Francine GAG en avril 2016
(photographie Maryse Arnolfo)



dédicace de La Prom
Christian MARIA et Jean-philippe FIGHIERA  en janvier 2016
dédicace du livret bilingue LA PROM à la librairie Quartier Latin - Nice
(photographie Yannick Arnolfo)



Christian et Michel
Chistian MARIA et le journaliste Michel SEYRAT à Radio Chrétienne de France
RCF Nice-Côte d'Azur le jeudi 4 mai 2017
après l'interview de l'auteur sur Le Secret des Princes



avec Marc
Nice le 8 mai 2018, Maison du Département des Alpes Maritimes.
L'auteur
et le photographe Marc Tanzi à l'exposition  Anges et démons musiciens.



Christine
Entrevaux 2017, Christian MARIA avec Corrine Rives
et la metteuse en scène Christine Bernard



Bibliothèques Pour Tous
Nice le 24 novembre 2022 à la critique des prix littéraires français
organisée par Culture et Bibliothèques pour Tous
au forum François Jorge. L'auteur avec Michel Serra,
Calypso De Sigaldi, Christiane Krasnopolski,Séverine Leroy
et Anne Tarntola.



Le livre dans la Haute Tinée
Saint-Etienne-de-Tinée le 2 décembre 2022 à la Librairie-Presse EMERIC.
L'auteur avec monsieur Etienne Murris (97 ans en 2022, la mémoire
vivante d'Auron et de Saint-Etienne-de-Tinée), Laure Emeric,  Kathy Roujas
et Noric Simonetti,


Louis Nucera 2023
Nice le 3 mars 2023, à Nice,  dans l'auditorium de la Bibliothèque Louis Nucera.
L'auteur  en compagnie de Christelle et Fernand Gasiglia venus présenter
leur "travail en cours" sur l'adaptation théatrale de la novella LES COEURS PURS.




Christian MARIA répond aux questions du journaliste Patrrice Zehr sur sa saga romanesque dans les Etats de Savoie.
Intewiev paru dans les pages du journal LA PRINCIPAUTE  - Monaco juillet-août 2023.

LA PRINCIPAUTE

LA SAVOIE AU XVIe SIECLE

Qui êtes-vous ?

CM : J’ai consacré une partie de ma vie à enseigner les sciences industrielles à de jeunes gens qui préparaient un concours pour intégrer des écoles d’ingénieurs, puis, passé la cinquantaine, je suis, pas à pas, tombé en littérature. Un ensemble de  connaissances données par des lectures, des conférences, des voyages, des visites de sites historiques ont laissé en moi un terreau que je ne cesse d’amender. Mon entrée dans l’Histoire de la Provence orientale et, plus largement dans l’Histoire en Europe, s’est faite par le biais de mon intérêt pour l’art. Ma première relation à l’art est née sous une piéta de Ludovic Brea qui était présentée dans le chœur de  l’église Saint-Martin-Saint-Augustin. J’y suivais alors, le regard absorbé par la magie des pigments, les cours de catéchisme.  C’est là que mon cœur s’est mis à battre un peu plus fort, que je suis entré dans l’aura d’une œuvre. Car les peintures, à l’instar des personnes, développent un rayonnement qui envoute les âmes et offrent un raccourci vers l’essentiel de nos existences. J’étais, sans le savoir, entré dans le XVIe siècle niçois, et ce n’est pas un hasard si mon premier polar historique, LA PALA, propose une enquête dans l’atelier de peinture des Brea.

Combien de tomes ?

C.M : Ma saga romanesque intitulée « Il était une fois dans les États de Savoie » est constituée de 9 polars culturels. Le premier opus a été édité en 2004 et le dernier en 2021.

Quelle époque et quelles régions ?

C.M : Le premier polar historique, LA PALA, situe son intrigue en l’an en 1521 et le neuvième ouvrage, LE DERNIER REMPART DES SAVOIE redonne chair au siège installé autour de Nice  par une coalition franco-ottomane en 1543. Mes héros évoluent à Nice, dans les vallées de la Vésubie, de la Tinée, de la Roya, du Var, des Paillons. Ils naviguent vers Gènes, parcourent les routes des Alpes vers Chambéry, Genève et Turin. Les ruelles médiévales, les palais, les ponts, les moulins, les auberges, les prieurés, les taillanderies, les hospices, les châteaux constituent le décor des enquêtes et des aventures.  Si la région niçoise est à l’épicentre de ces aventures, elle n’en est pas l’unique lieu : L’AVOCAT DES GUEUX se déroule entre Chambéry et Genève et LE SECRET DES PRINCES entre Turin et Bologne. C’est dans les différentes régions des anciens États de Savoie que mon héros démêle de sombres affaires. Le château princier de Monaco et la politique d’indépendance des Grimaldi à l’égard de la République de Gênes se rencontrent dans le roman intitulé LE SUAIRE. Le lecteur, après s’être laissé guider dans l’aventure, peut se promener dans les venelles escarpées des villages, les rues du Vieux-Nice, la rampe muletière qui donne un accès pédestre à Monaco-ville, le long de la route du sel ou dans les allées chambériennes à la recherche des traces du passé. Et je suis heureux d’avoir ainsi contribué à modifier la vision de nombreux lecteurs sur des lieux qu'ils traversaient sans véritablement les voir.

Y a-t-il un fil rouge ?

C.M : Les neuf romans sont indépendants les uns des autres. Aucune antériorité n’est nécessaire et je conseille toujours aux nouveaux lecteurs de commencer par le thème qu’ils préfèrent. Ils ont le choix, puisque chaque roman puise son origine dans un aspect particulier de la Renaissance : l’intégrisme, le trafic de reliques, la gabelle sur le sel, le droit d’ainesse ou la félonie. Un « fil rouge » est cependant présent avec le héros de cette saga : Charles de Montreil, un gentilhomme savoisien épris d’humanisme. Mes lecteurs, d’ouvrage en ouvrage, s’y sont attachés. Ils retrouvent, dans chaque roman les vertus d’un enquêteur fidèle à son duc, épris d’art, pourfendeur de l’obscurantisme et amoureux de la belle Anne rencontrée sur les bords du Léman.

Pourquoi cette époque vous passionne-t-elle ?

C.M : L’époque de la Renaissance que l’on qualifie de « début des temps modernes » offre, après la période médiévale, une vision nouvelle. Les regards des nobles, des bourgeois et des gueux ont accueilli avec émerveillement les images issues de la Renaissance toscane et flamande. L’Humanisme renaissant s’est emparé avec passion des œuvres d’art gréco-romaines, de l’imprimerie, de la découverte de l’Amérique, de l’interprétation copernicienne du mouvement des planètes. En contrepoint à ces ouvertures enthousiasmantes, les hommes, emportés par leurs tempéraments, l’appât du gain, la soif de puissance et la foi détournée de ses objectifs premiers, ont donné un exemple édifiant de ce qu’ils sont capables de faire. La Renaissance a été une époque de grands changements. Elle peut être comparée à notre XXIe siècle, et mieux la comprendre peut éclairer nos pas devenus incertains. Comment bâtir un avenir si nous ne savons plus ce que pensaient et ce que faisaient nos ancêtres ?
Le second aspect qui m’a conduit à m’intéresser au XVIe siècle dans les États de Savoie est  la confrontation politique ente la Royauté française et l’Empire des Habsbourg. L’infortuné duc de Savoie en a fait les frais. Les femmes et les hommes qui vivaient à cette époque n’ont pas été épargnés par la souffrance, mais cela offre, à présent, un cadre romanesque séduisant.

Pourquoi la forme du polar historique ?

C.M : La tentation du polar historique est venue avec la lecture d’un écrivain d’exception : Umberto Ecco, beaucoup plus qu’Ellis Peters qui se limite à un agencement de faits. Le polar, s’il ne se contente pas d’une enquête pour une enquête, offre un moyen intéressant de pénétrer une société. Un meurtre, un incendie ou une autre action criminelle peut être liée aux mœurs d’une époque et à la façon de voir le monde. La façon dont fonctionne un polar fournit le suspense qui pousse le lecteur à aller, plus avant, pour découvrir la cause du dérèglement. Dans cette dynamique, l’auteur peut mettre en valeur les tempéraments, les idées et les mœurs propres à une époque différente de la sienne. Le polar historique est une belle façon de découvrir et d’enrichir ses connaissances tout en se  distrayant.

Un mot sur votre dernier livre

C.M : LE DERNIER REMPART DES SAVOIE clôture ma saga romanesque. Il redonne chair à la guerre menée contre la Maison de Savoie par une coalition franco-ottomane en 1543. Il est traité à la façon d’une aventure d’espionnage. C’est un biais qui permet d’entrer dans l’état-major du comte d’Enghein à Marseille, des officiers ottomans autour du redouté Barberousse, des Savoisiens réfugiés au château de Nice et du peuple niçois d’où émerge la figure de Catherine Ségurane. Les neuf romans qui courent durant une vingtaine d’années offrent un panorama de la première moitié du XVIe siècle. Le lecteur peut suivre, de roman en roman et à travers différents thèmes sociétaux, la désagrégation des relations entre les Savoie et les Valois, désagrégation qui a abouti au siège de Nice en 1543.

l'auteur par Moya
Christian MARIA à sa table d'auteur vu
par le plasticien Patrick MOYA
aigle niçois