Frédéric LENOIR nous offre, avec cet essai, une vision claire et synthétique de la société européenne. Il ananlyse les relations philosophiques, cultuelles, sociétales, psychologiques entre la philosophie du Christ, l'Eglise Catholique et  l'évolution de la société occidentale.
Il montre la filiation entre cette philosohie, la renaissance Humaniste, la philosophie des Lumières, les droits de l'homme et la notre société sécularisée. C'est un magistral essai qui nous aide à mieux comprendre notre monde et notre place dans ce monde.



L'ouvrage s'ouvre par un prologue édifiant : une analyse de la parabole du grand inquisiteur dans le roman de Dostoïeski, Les Frères Karamavoz. Il offre, d'emblai une explication saisissante de la rupture entre le philosophie du Christ et la pratique de l'inquisition au sein de l'Eglise Catholique.  Corruptio optimi pessima, la corruption du meilleur, c'est le pire. Il soutient la thèse selon laquelle l'Eglise possédant le pouvoir a trahi la Parole de Jésus.


Le terme philosophie du Christ est issue d'une expression de Erasme, philosophe humaniste du XVIe siècle.
"Comment peut-on associer la philosophie, discipline qui renvoie dans notre univers culturel à la connaissance par les seuls efforts de la raison, au Christ, personnage qui a délivré son message en référence constante à Dieu ?"
Frédéric Lenoir nous propos eune brillante explication durant les 298 pages de cet ouvrage.


Il se positionne face à la pensée de Michel Onfray qui en déconstruisant la société occidentale qualifie de dramatique la présence de la philosophie chrétienne au sein de la pensée laïque: "A tout prendre, ne vaut-il pas mieux une éthique humaniste issue du message judéo-chrétien que la barbarie ?"


Un ouvrage à lire, à méditer et à faire lire.